Soeur Henriette Raymond

Henriette Raymond naît le 17 février 1931 à Sainte-Rose-du-Dégelé (Dégelis) dans le comté de Témiscouata, au Québec. À l'âge de 13 ans, elle arrive comme élève à l'académie de l'Hôtel-Dieu de Saint-Basile, chez les Religieuses hospitalières de St-Joseph. Femme d'une grande discrétion, artiste dans l'âme et surtout dans les faits, elle a réussi en l'espace de quelques décennies à promouvoir et à diffuser la culture de façon remarquable au Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick.

Après l'obtention de son diplôme d'enseignante à l'École Normale de Fredericton en 1950, elle demande son admission dans la congrégation des Hospitalières de Saint-Joseph, et c'est en 1956 qu'elle fait profession perpétuelle. Elle obtiendra la même année son Teacher's License (First Class) et par la suite, un certificat d'études grégoriennes (1963) ainsi qu'un baccalauréat ès arts (1972).

Dès 1953, sœur Henriette est enseignante des filles de cinquième année de l'académie de l'Hôtel-Dieu. Elle assume aussi l'enseignement du folklore. En 1956, elle devient directrice de la chorale d'église des sœurs et des étudiantes du collège. À cette époque, elle épaule le père Camille Albert au sein du Chœur du Madawaska, une chorale mixte formée des étudiants de Saint-Louis et des étudiantes de Maillet.

Avec la construction du nouvel édifice du Collège Maillet en 1963, les arts de la scène prennent leur essor. Sœ

 

ur Henriette s'implique dans les activités théâtrales et collabore avec monsieur Gilles-Claude Thériault, professeur d'art dramatique et metteur en scène (1962-1974). Les pièces présentées connaissent du succès. De plus, plusieurs troupes professionnelles s'y produisent, dont le Tétreau de Paris (L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel) et la troupe de Jean Duceppe (La Mort d'un commis voyageur d'Arthur Miller). Des spectacles de haut calibre sont présentés. Les Compagnons de la chanson, les Bécaud, A

damo, Mouskouri, Léveillée, Edith Butler, Calixte Duguay défilent sur la scène du Collège Maillet.

Afin de l'appuyer dans ses initiatives, les supérieures de la communauté la nomment directrice des activités arti


La contribution de sœur Raymond à la culture est soulignée publiquement. En 1977, elle reçoit la médaille du jubilé d'argent du couronnement de la reine Élizabeth II. En 1993, on lui remet la médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération canadienne. Lors de son 10e anniversaire en 1989, La Foire brayonne lui rend hommage à titre de pionnière. Tous reconnaissent sa contribution exceptionnelle à la promotion et à la diffusion des arts et de la culture dans la région.stiques et culturelles au Collège Maillet en 1965. Chaque année, les danseurs et danseuses présentent un spectacle sur la scène du collège, mais l'année 1969 est un moment décisif pour le groupe puisqu'il s'enregistre sous le nom de Troupe folklorique du Madawaska et est reconnu par le Secrétariat d'État du Canada. À partir de ce moment, la troupe connaît un développement extraordinaire. En 1975, elle représente le Canada au XIIIFestival des Pyrénées à Jaca en Espagne et dans le sud-ouest de la France. L'année suivante, elle fait partie des représentants de l'Est du Canada au COJO, dans le cadre des XXe Jeux olympiques à Montréal. En 1978, la troupe se rend aux XIe Jeux du Commonwealth à Edmonton en Alberta.

Sœur Henriette Raymond meurt des suites de la maladie d'Alzheimer le 2 août 2013 à Bathurst. Elle avait 82 ans. Après des funérailles en la chapelle de l'Hôtel-Dieu à Saint-Basile, elle est inhumée au cimetière de la communauté.

Louis-Joseph Lachance

Joseph lachanceLouis-Joseph Lachance est né à Québec le 21 avril 1918. En 1944, il épousa Marguerite Gignac de Québec. Le couple s'établit à Edmundston et eut quatre enfants : Louis-Antoine, Marguerite, Pierre et Jean-Yves. Louis-Joseph Lachance était titulaire d'un baccalauréat ès arts, d'un baccalauréat en philosophie, d'un baccalauréat en pédagogie,d'une licence en musique et d'un certificat en chant grégorien. Il fut élu « Fellow » à vie de l'Institut International des Arts et des Lettres (F.I.A.L.). Il obtint sa formation musicale auprès de Joseph Turgeon, d'Alfred Laliberté, de Pierre Monteux et de Guy Mayer.
Arrivé à Edmundston en avril 1944 comme organiste de l'orgue Casavant de la Cathédrale Immaculée-Conception, Louis-Joseph, comme plusieurs se plaisaient à l'appeler, devint maître de chapelle et directeur de la chorale Ste-Cécile. Dès le début, il y fonda une Petite Maîtrise. Il fut cofondateur et premier professeur laïc au Collège Saint-Louis fondé par les Eudistes en 1946, dans les baraques militaires. Il y enseigna le français, le latin, l'histoire, la philosophie et la musique. Il demeura professeur jusqu'à sa mort.

En privé, il enseigna le piano, l'orgue et le chant. Il forma quelques grands musiciens d'importance dont M. Martin Waltz, qui fut directeur du département de musique de l'Université de Moncton pendant quelques années et maintenant directeur du Chœur Neil Michaud de Moncton.

Louis-Josephmonta trois opérettes au début des années 1950, composa une douzaine de messes liturgiques (latin et français), quelques motets et autres pièces. Dans les années 1950 et 1960, il dirigea les Community Concerts(parrainés par la Columbia Records). Il fut l'instigateur des festivals de musique d'Edmundston au début des années 1960 et directeur de la Symphonie d'Edmundston de 1964 à 1966. Sa devise, Mens Sana In CorporeSano(un esprit sain dans un corps sain), est gravée sur un trophée de l'Université de Moncton, campus d'Edmundston (Collège Saint-Louis) et remis à l'étudiant qui a su incorporer sa formation personnelleautant sur le plan intellectuel que physique. Louis-Joseph encourageait une formation totale par les arts, la culture et les sports.

Sur le plan social et communautaire, il fut membre des Chevaliers de Colomb, du Club Richelieu, de la Caisse populairede la paroisse Immaculée-Conception et de la société d'assurances« Les Artisans ». Il occupa plusieurs fonctions bénévoles au sein de ces organisations. Il fut juge de concours musicaux, collaborateur au journal Le Madawaska, à la radio CJEM ainsi qu'à une société d'histoire. Il fut aussi commissaire à la Commission scolaire d'Edmundston de 1967 à 1970.

Homme cultivé et musicien accompli, Louis-Joseph Lachancea su rendre accessible la musique classique et liturgique aux gens de la région. En moins de 25 ans, il a laissé un grand héritage musical au Madawaska. Il est décédé à Edmundston, à 52 ans, alors qu'il était encore en fonction à différents postes. Il fut inhumé un an au cimetière d'Edmundston. Depuis 1972, il repose au cimetière St-Charles à Québec.

Monseigneur Lionel Daigle

lioneldaigleLionel Daigle nait à Saint-Hilaire le 1er janvier 1908 dans une famille nombreuse remplie de talents musicaux. Après avoir fréquenté l’école de son village, il termine son cours classique à Bathurst en 1930. Il est ordonné prêtre en 1934. Parallèlement à une vie sacerdotale exemplaire et à son implication dans les domaines communautaire et social, il poursuivra une œuvre de bâtisseur et d’éducateur, aspirant à faire apprécier la musique classique à sa juste valeur.

Partout où il passe, le gout de partager son amour de la musique ne l’abandonne jamais. C’est à Grande-Anse qu’il entreprend son premier vicariat et déjà il y forme un groupe musical. De 1935 à 1945, il devient vicaire à Saint-Basile où il met sur pied deux orchestres. Il est nommé curé à Lac-Baker en 1945 et est muté à Clair en 1951 où il voit à la construction de l’église actuelle. En 1966, il fonde Les Jeunes Violonistes de Clair.

Mgr Daigle se retire en 1980 à l’Hôtel-Dieu Saint-Joseph à Saint-Basile. Entouré de fidèles collaboratrices, dont sœur Alda Boulay et Mme Isabelle Lajoie, il poursuit son œuvre. Après avoir lancé un cours d’initiation au violon destiné aux enfants de la maternelle, il fonde Les P’tits Violons de Saint-Basile qui auront l’appui inconditionnel des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph et de la Société culturelle Saint-Basile. Un premier camp musical est offert dès 1982. Avec des professeurs qualifiés, Mgr Daigle y enseigne la musique et les instruments à cordes tels que le violon, l’alto, le violoncelle et la contrebasse.

Gilles Guerrette

gillesguerretteGilles Guerrette fut intronisé au Temple de la renommée des arts d'Edmundston le 4 octobre, 2009.
Musicien accompli, compositeur, arrangeur, directeur musical, les compétences musicales de Monsieur Gilles Guerrette sont exceptionnelles. Ce pianiste, issu d’une grande famille musicale, a très tôt tracé sa voie dans le domaine musical de la région d’Edmundston.

Gilles Guerrette est véritablement ce que l’on peut considérer d’icône de l’histoire de la musique à Edmundston. S’il est bien connu pour sa participation dans divers groupes musicaux, dont les « Quintones » dans les années 50, ou Réplica Jazz aujourd’hui, sa grande contribution dans l’apprentissage musical de toute une région est possiblement son plus grand accomplissement. C’est à Monsieur Guerrette que l’on doit la création du Festival Jazz et Blues d’Edmundston. L’arrivée de ce nouveau festival a eu pour effet d’ajouter un autre événement à la brochette d’activités qui meublent le paysage culturel à Edmundston, il va de soi. Mais plus important encore, c’est que la vision de Monsieur Guerrette aura permis à toute une population de s’initier au jazz et au blues. Cette même population est devenue, au fil des ans, une population de véritables connaisseurs. Tout un legs, au sein d’une communauté.

Gilles Guerrette n’a pas de parti pris musicaux. Avec sa grande ouverture d’esprit, il a embrassé la musique folklorique avec professionnalisme et passion. Directeur et pianiste accompagnateur des Danseurs du Madawaska pendant plusieurs années, il a toujours su regrouper sur scène des musiciens de haut niveau. S’il a toujours cru en l’importance de la musique pour la qualité de vie de sa communauté, il a également vu en les Danseurs du Madawaska un véhicule unique pour promouvoir à la fois la musique et notre histoire, ce qui explique pourquoi il a occupé la présidence de cet organisme pendant bon nombre d’années.

Jean-Paul Fortin

jeanpaulfortinJean-Paul Fortin fut intronisé au Temple de la renommée des arts d'Edmundston le 4 octobre, 2009.
La vie professionnelle et personnelle de monsieur Jean-Paul Fortin a été consacrée à faire connaitre et rayonner la musique au Madawaska. Non seulement les gens de la région ont apprécié son talent, mais ils et elles ont principalement bénéficié de sa grande générosité.

L’incomparable contribution de Jean-Paul Fortin à l’école de musique Richelieu fait certainement de lui un véritable bâtisseur dans le domaine de la musique dans la région. Que de jeunes (et moins jeunes) ont été initiés à la musique à cette école à la suite des nombreuses initiatives de Jean-Paul. La qualité des spectacles présentés par l’école de musique Richelieu démontrait la rigueur et la ténacité de notre musicien si apprécié. Il s’occupait à la fois de l’harmonie senior, de l’orchestre des débutants et de l’ensemble de jazz. Il a servi de modèle à plusieurs jeunes de la région. Sa profession d’enseignant de musique lui a permis de côtoyer de nombreux jeunes. Non seulement, ils les initiaient à la musique, mais il a largement contribué à développer le sentiment de réussite chez ces derniers. Généreux de son temps et de son talent, il a contribué à faire connaitre et surtout à faire apprécier la musique à plusieurs générations de jeunes, non seulement pendant les heures de classe mais principalement à travers les activités parascolaires.

Jean-Paul a rendu beaucoup de services à la communauté par sa présence active à différentes activités. Seul ou accompagné de quelques musiciens qu’il encourageait à se joindre à lui, il se faisait un devoir de participer activement à diverses cérémonies officielles dans la région.

Huguette Cyr

huguette cyrHuguette Cyr fut intronisée au Temple de la renommée des arts d’Edmundston le dimanche 5 octobre, 2008.

Véritable pionnière dans l’enseignement musical, elle oeuvre dans la promotion de la musique dans sa communauté, autant auprès des jeunes en milieu scolaire ainsi qu’au niveau du chant choral, comme accompagnatrice ou directrice, depuis plus de 50 ans. Femme engagée dans ce qu’elle croit, elle est déterminée à promouvoir la musique mais parfois dans l’ombre. Décrite comme étant discrète, elle a par contre une facilité d’amener les autres au dépassement.

Huguette Cyr a commencé son implication musicale comme accompagnatrice à l’harmonium de la chorale de Saint-Hilaire, sa localité natale, dès 1951. Elle a par la suite été membre de la chorale du Collège Maillet, entre 1955 et 1961, avant d’accepter la direction de la chorale paroissiale de Notre-Dame-du-Sacré-Coeur d’Edmundston en 1967. Elle occupera cette fonction durant 23 ans.


En 1994, elle accepte de diriger la chorale de la paroisse Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, poste qu’elle occupe toujours. Depuis 1996, elle est aussi la directrice de la chorale Les Balladins du dimanche.

Madame Cyr a aussi su allier sa passion pour la musique à différentes causes communautaires comme le Noël de Partage, un événement regroupant des chorales régionales dont les profits sont remis à des oeuvres caritatives. Elle en a été responsable entre 1998 et 2008.

Claude Roussel

clauderousselClaude Roussel fut intronisé au Temple de la renommée des arts d'Edmundston le 28 octobre, 2007. Il est un véritable pionnier pour l'avancement des arts au Nouveau-Brunswick. Artiste multidisciplinaire, la sculpture, la peinture, la gravure et le dessin font partie de son quotidien. Ses œuvres ont été reconnues sur la scène internationale. Né à Edmundston, le 6 juillet 1930, Claude Roussel est l'aîné d'une famille de 15 enfants. Dès son jeune âge, il sait ce que veut dire l'expression «se serrer les coudes». Il quitte la demeure familiale, en 1950, pour fréquenter l'École des Beaux-Arts de Montréal. Il poursuit ses études jusqu'en 1956. Il réalise très tôt dans sa carrière l'importance de la culture en général pour la société. Il constate qu'il y a une lacune évidente pour les francophones au Nouveau-Brunswick.

Après ses études, il revient dans son patelin pour y enseigner l'art dans six écoles publiques d'Edmundston. Il demande à ses élèves de toujours stimuler au maximum leur imagination et leur créativité. De 1959 à 1963, Claude Roussel a été conservateur adjoint à la Galerie d'art Lord Beaverbrook de  Fredericton. Cette expérience lui a permis de rencontrer et convaincre l'un des fondateurs de l'Université de Moncton et premier recteur, le père Clément Cormier, de l'embaucher comme artiste résident. Dans cette fonction, il a mis sur pied des cours d'art et des ateliers à l'Université de Moncton en plus de fonder la Galerie d’art en 1965. Le programme d’art offert à Moncton a été introduit au Collège de Bathurst, en 1967, et à l'Université Saint-Louis-Maillet, en 1967.

Claude Roussel a enseigné durant 33 ans à l'Université de Moncton. Il a ouvert la voie et tracé le chemin pour plusieurs artistes au Nord-Ouest et au Nouveau-Brunswick. Dans sa carrière, il a notamment réaliser un nombre imposant de monuments au Nouveau-Brunswick, au Canada et à Séoul. Son dernier projet majeur a été la réalisation de deux grandes murales en mosaïque à la Cathédrale l’Assomption de Moncton. Sa carrière s'étend sur plus de six décennies de production de différents styles tout en utilisant divers matériaux. Il a participé à plus de 150 expositions dont la plupart étaient des collectifs.

Audrey Côté Saint-Onge

audreyst-ongeAudrey Côté Saint-Onge fut intronisée au Temple de la renommée des arts d'Edmundston le 28 octobre, 2007. Elle oeuvre dans le domaine des arts depuis six décennies dans la région d'Edmundston. Elle est au service d'une cause, celle de la culture. Sa carrière s'est orientée rapidement vers le développement culturel communautaire, autant sur la scène régionale, provinciale et nationale. Grande éducatrice, intellectuelle ancrée dans l'action artistique, ses connaissances approfondies, ses expériences riches et variées en font une citoyenne respectée et admirée.  Née à Rivière-Verte, le 5 juin 1922, Audrey Côté Saint-Onge a eu une carrière de 46 ans dans le domaine de l'éducation, autant comme  directrice, administratrice et enseignante. Elle sait créer l'événement culturel en plus de valoriser les personnes dans l'action. En plus d'avoir épaulé le travail de différents organismes, elle est l'instigatrice de plusieurs événements culturels au Madawaska, tant au niveau scolaire que populaire.

Elle est un modèle pour toutes les générations qui reconnaissent son engagement, son travail inlassable, sa volonté de réussir, définir et valoriser la culture communautaire ainsi que les artistes régionaux et provinciaux.

Audrey Côté Saint-Onge est la fondatrice de l'Association culturelle du Haut-Saint-Jean, avec laquelle elle s'implique depuis sa création en 1975. Elle a toujours travaillé pour la qualité de l'enseignement, de la langue française, des arts et la reconnaissance de l'artiste. Elle a œuvré sur le bureau de direction de différents organismes culturels dans la province et au pays dont la Fédération culturelle des Canadiens français et le Conseil provincial des Sociétés culturelles. Elle a aussi coprésidé le Comité consultatif du Premier ministre sur les arts dont le rapport a donné naissance au Conseil des arts du Nouveau-Brunswick (CANB).

Claude T. Picard

claude-picardL’artiste peintre Claude Picard fut intronisé au Temple de la renommée des arts d'Edmundston le 5 novembre, 2006. Il est reconnu mondialement pour ses six tableaux sur la déportation des Acadiens (Église-souvenir commémorative du Lieu historique national de Grand-Pré, N.-É.). Né à Edmundston, N.-B., le 11 février 1932, il était le benjamin des 10 enfants de la famille Vital Picard, employé au CN, et de Bridget Toomey. Il obtient en 1946, alors qu’il a 14 ans, son premier prix national pour son aquarelle Robin des Bois. Après ses études classiques au Collège Saint-Louis de sa ville natale, il séjourne à Rome et à Florence pendant trois ans et étudie avec les maîtres Mazzoli, Stultus et Beddini. Il a été deux fois boursier du Conseil des arts du Canada et récipiendaire de nombreux prix, entre autres, celui de la Société des graphistes du Canada et le prestigieux prix Miller Brittain du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick.

L’artiste peintre est connu au niveau international pour ses quatre tableaux historiques sur l’arrivée et l’installation des Acadiens à Belle-Île-en-Mer en 1765 (Citadelle Vauban, Belle-Île-en-Mer, France), pour sa gigantesque murale sur la vie au Madawaska de 1785 à 1985 (Hôtel de ville d’Edmundston) et pour son merveilleux tableau commémorant les fondateurs des Caisses populaires acadiennes au Nouveau-Brunswick (Caraquet). Il faut mentionner son tableau de 21 personnages sur la vie de Notre-Seigneur, intitulé Jésus au milieu des enfants (église Saint-Jacques) et aussi son tableau sur le bicentenaire de la paroisse de Saint-Basile, intitulé Se garder jeune (Club d’âge d’or, Saint-Basile, N.-B.). Claude Picard a reçu un doctorat honorifique en arts visuels (honoris causa) de l’Université de Moncton en 1996. En 2005, un pli Premier Jour officiel, quand Poste-Canada reproduit son tableau Le départ vers l’exile 1755.

Vaste expérience en art du portrait (Hon. Gilbert Finn, Hon. Marilyn Trenholme Counsell, etc.) et paysagiste (à l’huile, au fusain et en acrylique dans plusieurs collections privées), Claude Picard a aussi illustré plusieurs publications.

Alors septuagénaire, il achève en 2005 son chef-d’oeuvre de six tableaux Les Grandes heures du peuple acadien pour le compte de l’Association du Musée acadien de l’Î.-P.-É. En 2006, le Musée acadien de l’Î.-P.-É. nomme une salle Galerie Claude Picard. Il reçoit également en 2006, le prix de la Société Louis-Napoléon-Dugal, SAANB, pour sa contribution à la valorisation de la culture française et acadienne au Madawaska.